"Quand ta vie sera fanée, t'auras beau jouer à la

"Quand ta vie sera fanée, t'auras beau jouer à la nonne volante, tout le monde s'en foutra parce que que tu seras vieux et moche" "En tout cas je préfère être pas baisé que mal baisé". Oui, voilà. En fait Y a plus que ça en c'moment avec mon colloc. Entre ses lézards qui crèvent et sa non life sentimental. Il vire à l'aigre et verdit de connerie. J'dis pas que ça me fait pas d'peine, parce que finalement c'est peut être comme ça que je finirais d'ici quelque années. A tourner en rond dans mon appart, seul avec un chat, à me bourrer la gueule en attendant qu'un jeune con daigne visiter mon cul qui aura viré pro anna. Ca fout sacrément le blues. De se dire qu'y a pas d'issue à tout ça, que même les potes ça fait pas un cache solitude étanche. Tant qu'on aura pas inventé la machine à faire fusionner les gens on aura toujours froid dedans. Même là ça servira à rien j'crois. Perso, y pas encore tellement longtemps j'pensais pas jouer dans cette catégorie. Va savoir comment la vanité te fais de la racolle. Genre t'y crois à mort, pas l'choix faut participer à la mythomanie séculaire. Finalement quand je crèverai la bouche ouverte...non même là j'ai tout gobé. Le vide qui donne le vertige dans la tête, ouais, l'infini tout ça c'est pas la mort des neurones mais le saint père qui est tombé en ruine partout dans mon body. Ouais, voilà, c'est bête tout ça. Parce que finalement, qu'je crève ou pas, ça continuera à danser la rumba et contaminera les futures connasses. Parce que ça évoluent avec l'temps ces saloperies, toujours à taper dans le bon bleu. C'est ce qu'on appelle l'universalité. Qui a dit que le village global c'est juste une affaire de capitalisme ? J'sais pas, en tout cas voir ses deux mecs, gloire passée on sait plus où, esprit à tête gaucho-écolo-connardo-réac, on se dit qu'il y a du soucis à s'f'aire. Que faire sa disco-bitch all the week ça crève quand même des sillons. Entre R. et Gi, voire même G. ben ils ont pas vraiment ouvert la voix. C'est juste prendre des ans dans la gueule et se plaindre all day long. Traiter les plus jeunes comme des incapables et vouloir les baiser en même temps. Se casser pochetroner tranquille ailleurs. EDIT. j'suis rentré et balancé mon portable quelque part. Loin. L'impression d'être sale, la morve au nez et l'coeur qui suinte. Perdu entre deux lézards qui se courrent après comme des cons. Se sentir déphasé mine de rien. Tranquille. La bouteille de vin sous le bras grimper à l'étage. Vague envie de cloper. Nausée et coeur au bords des yeux. " Ca va te servir à quoi tout ça ? Hein, M. ça va t'servir à quoi de te refuser comme ça ?". Quelle putain d'hypocrisie. Couché dans un lit deux heures plus tôt. Sans savoir - où-comment-pourquoi-mais-où-je-non-mais-enfin-enfin que-mais-qu'est ce que - l'horloge qui projette l'heure sur le plafond. Ailleurs. Assis sur l'évier de la salle de bain. Le corps qui shlingue, les fringues glissent sur le sol. Cette putain d'horloge sur le plafond, dans cet appartement. 3 heures du mat. Deux heures en black out donc. Essayer de recoller les moments. Hier ? non là assis à ce bar. Ce soir-bar...bar et-Trois heures du mat. Deux heures qui manquent. Enlever le bouchon de la bouteille. Boire boire boire. S'entendre boire. Boire comme dans le verbe boire. Boire comme dans "j'ai bu un verre et...". Assis sur l'évier à poil. La bouche pleine. Puis vide. Puis pleine encore, genre- rester encore-pardon ?-mais où-enfin quoi ?-on-est où-couché ?-pardon-tu..tu es ?-mais enfin comment ?-mais-où-TU ES QUI MERDE. QU EST CE QUE JE FOUS LA. MES FRINGUES MERDE ELLES SONT OU? MERDE TU ES QUI !!!-APPROCHE PAS. "C'est vrai qu'est ce que t'y gagnes ? Ouvre un peu les yeux. Tu dis quelque chose et tu penses le contraire." Couché dans la baignoire clope au bec. L'eau qui brûle les pieds. Brûle les pieds. Brûle les genoux la poitrine en bloc de glace. Putain d'hypocrisie. L'horloge qui affichait l'heure en rouge sur le plafond noir. Trois heure du mat. Deux heures environ de néant. 120 minutes et puis rien. Un téléphone. le téléphone. celui qui a valdingué. Appeler. Appeler. Appeler qui. Clope au bec. Brûlé jusqu'au cou. L'eau qui Splash splasch on the floor. Un verre dans un bar. Nu dans un bar. Un verre. La morve au nez et les yeux qui crèvent. Coller seul brûlé dans la salle de bain. PAs avoir la force de se concentrer pour chialer. Ouais, finalement, 120 minutes de trou et puis rien. Sountrack_Cold Song_Purcell's cover by Klaus Nomi ( Ouais, j'ai Fucking pas envie de rigoler là) On a vu : B. Embrasser F. dans le parc de la république. J. Entrer dans une chambre froide à pasteur. Ca. Dans l'eurostar tête dans son I-Pod classic. An. Une traîné de papier cul collé sur le derrière à Starbucks. Tata I. au "au petit café" verre de whisky en main. M. trébucher et s'écrouler par terre place de la cathédrale.

Comments

[Baron Rouge]

Non, non, du tout. Et pis si t'as la pression, t'iras décompresser dans l'alcool et la débauche, résultat tu te seras mis minable ce qui va t'inspirer et pérenniser ce type de billet ! Mais je ne te souhaite pas de drama, hein, plutôt la banana

[Blue_bird]

hey, t'es pas en train de me mettre la pression là ? hahaha AHEM

[Baron Rouge]

Me reconnais tellement.
Wow !
Là je ne peux plus supporter le fait de ne pas t'avoir linké.
Hop, je te linke.

Pis si t'as des soucis d'hébergement (j'ai lu le billet d'après) sait-on jamais je peux peut-être t'arranger. Tchuss